Artiste plasticien, j’ai exposé 12 années durant lors des journées Portes Ouvertes des ateliers d’artistes de Belleville ; à la différence des autres artistes, j’exposais en extérieur dans la cour et après la démolition de mon immeuble d’habitation, sur un terrain vague de 2000 mètre carré; j’ai réalisé sur 3 années consécutives de 1995 à 1997 des installations que j’ai pu filmer.
Ces expositions installations sont nommées :
LE CERCLE INFERNAL, MARIÉE AVEC LA MORT et BUTO AUX MÉTALLOS.
J’ai pu retrouver les rushs des différents films en partie monté chez Tigre productions, une entreprise pour laquelle j’ai travaillé pendant vingt années en temps qu’intermittent du spectacle.
Les quatre heures de bande-vidéo se divisent en plusieurs courts-métrages pour lesquels il me reste à insérer la musique disparue des bandes (extraits de tableaux d’une exposition de M. Moussorgsky), redécouper certaines scènes et faire les génériques.
Il y a deux performances :
la première avec une danseuse Buto dans mon atelier aux Métallos, ( ancienne salle de préparation à l'accouchement liée à la Maternité des Bluets, auparavant auditorium pour tester les instruments à vent de l'usine Couesnon, rue jean-Pierre Rimbaud dans le onzième arrondissement de Paris, siège depuis 1936 du syndicat de la métallurgie ), s’accompagne de la robe-cage et concernant la deuxième :
il s’agit de la danseuse Marie Bazin accompagnée d’une violoncelliste sur le terrain vague de la rue Dénoyez dont les murs sont repeint en noir pour "Mariée avec la mort". (au centre une immense installation en bois et plâtre, entourée de six œuvres d’un mètre par un mètre et de deux polyptiques en croix).
"le cercle infernal" est composé des photos in situ agrandies de la démolition du lieu et exposées à l'intérieur d'un cercle hexagonal, titrées de phrases revisitées à partir d'une rencontre aux Beaux-Arts de Paris entre Julia Kristeva et Philippe Sollers. Un Chevalet-Potence de l'artiste suspendu à son art précède l'entrée dans le cercle de l'installation.
J’ai également filmé en improvisant le texte, les derniers instants d’un immeuble à Belleville, au 10 rue Dénoyez là où j’habitais et exerçais à l’époque.
N’ayant pas la pratique et les connaissances du montage, je compte encore sur quelques amis pour m’aider à monter les films en les rémunérant. En réalité je souhaiterais participer et présenter ces courts-métrages à différents festivals de film d’art ; pour cela un crowdfunding serait souhaitable et nécessaire.
ODE
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