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Faire œuvre

Est-ce une œuvre ? Originale ou originelle ?

C’est ici le travail sur une dizaine d'années d’un jeune peintre de 27 ans qui prit le chemin somme toute peu banal mais plein d’embûches de l’Artiste.

La remise en question de son art, de sa vie fut totale jusqu’à la production elle-même peu abondante. L’écriture intervient dans son travail comme le champs nécessaire de la réflexion ;tout d’abord solitaire et confiné à l’hermétisme puis collectif et ouvert à la langue, enrichi du verbe d’un cercle d’artistes et de poètes underground surnommés les « poys poys destroy » - du nom de leur interjection entrecoupant les moments de haute inspiration spontanée et continue. La chronologie n’est pas temporelle, mais il s’agit bien d’un ordre de passage de l’histoire de l’homme. La peinture s’inscrit ici comme le témoignage d’un Parcours Initiatique tel qu’il a pu le vivre au travers de multiples expériences : celles de l’Amour, de la mort, de la folie, de la vision, de la faute … La question est les grands mythes de l’Être humain, de son histoire, de sa nature, sont-ils ceux de l’individu, peuvent-ils être supportés par lui. La réponse de tous les temps a toujours été OUI. Comment les crises individuelles, les traversées du Désert fondent leur correspondance, trouvent leur résonance dans la mythologie irréversible du Drame humain. Le sens a sa source. Le drame de l’individu. Les couches de vie successives comme des masques tombent pour prendre les différents visages du Vrai (la folie, l’amour…). Dans la solitude des profondeurs du gouffre c’est là que se trouve l’essence. Là où se perd la raison à tout jamais, dans le risque de l’infranchissable, tout près du cœur du monde, très loin du verbiage. C’est un langage tourné vers lui-même ou plutôt un écho, une résonance qui cherche son origine. La quête d’une communion avec les éléments, les énergies comme s’il n’existe qu’une chose, qu’un être derrière tous les êtres, monothéisme païen en quelque sorte. Les passages du peintre sont les passages des différentes portes de l’initiation. Les cycles : des portes où la mort est le passage et la porte une nouvelle empreinte sur la vie. Les cycles sont présents indicibles chiffrés, ils martèlent le monde, lui donnent l’impulsion et l’arrêt, l’inévitable empreinte derrière le voile – l’occulte.

L’irréalité de la vie, alors que la mort devient parfois omniprésente, les choses se retournent, la réalité se vide, tout bascule, la fragilité du monde apparaît et pourtant tout continue par une mince couche de poussière, le temps, l'habitude sans doute – le destin. Le feu sous la braise, la cendre est noire. Traverser ces cycles, ce peut être un piège, une blessure, un être, une vision, des voix ou le silence, bref une initiation à la vie où la connaissance mène toujours au mystère. ODE

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